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Services et produits fournis par les forêts au Cameroun

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Jamar, Pierre. 2018. Quantification des services écosystémiques culturels et d'approvisionnement en bois-énergie et en bois de construction fournis par les forêts du sud-est du Cameroun aux populations locales. Mémoire de l'université de Liège Gembloux Agro-Bio tech, Master en bioingénieur : gestion des forêts et des espaces naturels, à finalité spécialisée.

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Comité: Marc Dufrêne (promoteur), Simon Lhoest (co-promoteur).

Résumé:

Les forêts denses humides d’Afrique centrale contribuent de près ou de loin à la viabilité de chaque être vivant sur cette planète. Ces écosystèmes jouent un rôle crucial dans la régulation du cycle de l’eau, la conservation de la biodiversité, ou encore l’atténuation des effets indésirables du  changement climatique. En outre, ces espaces forestiers riches et diversifiés constituent le lieu de vie de sociétés humaines depuis des millénaires. De nombreux produits forestiers ligneux et non-ligneux sont indispensables dans l’assouvissement de leurs besoins essentiels tels que l’alimentation, l’habitat, la santé et la culture. Ce travail de fin d’études a pour objectifs de quantifier les services écosystémiques culturels et les services d’approvisionnement en bois-énergie et en bois de construction fournis par les forêts du Sud-Est du Cameroun aux populations locales.
Trois villages au Sud-Est du Cameroun (Malen I, Mintoum, Eschiambor) ont été étudiés. Ils sont situés dans des configurations contrastées par rapport aux affectations des terres forestières en usage au Cameroun. Le premier village (Malen I) est exempt d’exploitation forestière au vu de sa situation à l’intérieur d’une aire protégée (Réserve de Biosphère du Dja). Les deux autres sont situés au sein de forêts communautaires, gérées exclusivement par les communautés villageoises : Mintoum est situé entre une concession forestière certifiée FSC et une aire protégée (Réserve de Biosphère du Dja), tandis qu’Eschiambor se situe en bordure d’UFA certifiées et non-certifiées. Ces différentes zones présentent des modes de gestion contrastés ainsi qu’une pression anthropique variable. La qualité des services écosystémiques offerts par la forêt aux populations mérite donc d’être comparée au sein de ces différentes affectations.
L’importance de l’approvisionnement en bois-énergie et en bois de construction a été analysée dans chacun de ces villages. Différents lieux de collecte de bois-énergie ont été cartographiés au sein du finage. A l’aide de méthodes d’évaluations sociales et biophysiques, les quantités et les habitudes relatives à l’utilisation de ces deux ressources ligneuses ont été évaluées. Les quantités de bois utilisées par 55 ménages témoins ont été quantifiées durant une période de 10 à 12 semaines de suivi journalier. Sur le plan culturel, l’étude s’intéresse, à l’aide d’entretiens semi-dirigés, aux services écosystémiques culturels fournis par les forêts à ces communautés villageoises. Les services étudiés sont le patrimoine culturel (rites et les traditions), la relaxation et l’éducation. Les différents lieux d’intérêt recensés ont été spatialisés au sein des finages villageois.
S’il est vrai que l’étendue de la zone agricole au sein du finage constitue l’un des facteurs de la déforestation dans ces zones, les quantités de bois utilisées dans les trois villages étudiés montrent quant à elles que les prélèvements domestiques sont minimes. Des différences en termes d’habitation ont également été relevées entre les villages gérant une forêt communautaire et celui situé dans l’aire protégée. L’accès aux essences commerciales débitées par les scies mobiles de la communauté facilite l’accès à la ressource ligneuse pour les habitants d’une forêt communautaire. Les volumes de bois utilisés y sont donc plus importants que dans les zones où l’exploitation y est absente. En termes d’essences utilisées pour les poteaux de construction, des similitudes ont été constatées entre les différentes ethnies étudiées. L’étude montre également que l’importance culturelle de la forêt n’est pas particulièrement liée à l’isolement d’une communauté humaine.
En effet, les habitants du village situé à l’intérieur de la Réserve de Biosphère du Dja ont perdu l’ensemble de leurs traditions culturelles, bien que ce village soit le plus enclavé et isolé des axes de communication. La perception de l’importance et de l’existence de ces services varie plutôt selon des critères intrinsèques à la condition individuelle, tels que l’âge, le genre, les sources de revenus et l’origine ethnique.

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